Machine de tri
La machine de tri de pneumatiques semi-automatisée
MTP-TRI et la suite de logiciels tri
La machine de tri REGOM s’inscrit dans le secteur de l’industrie lourde pour pallier la sollicitation à l’extrême de l’humain dans des conditions difficiles et physiques, en limitant la pénibilité et en améliorant les conditions de travail.
En tant qu’innovation complémentaire, l’informatisation du tri, via le machine learning et l’IA, permet de récolter toutes les données propres aux pneumatiques et de constituer une base nationale. Cet ensemble confère à l’entreprise un véritable avantage concurrentiel, aussi bien en termes de temps que de complexité de mise en place des algorithmes nécessaires à la lecture des informations sur les flancs des pneus. Cette indéniable avance technologique lui permet d’imposer sa solution et, ainsi, de se positionner en première place sur le marché. Toutefois, pour garantir une adhésion franche et massive des clients, il est indispensable de proposer une machine robuste, simple d’utilisation et informatiquement stable.
MTP-TRI se découpe en quatre grands ensembles :
1. L’intelligence artificielle et les systèmes de mesures
La machine de tri se base sur la reconnaissance des caractères inscrits sur les flancs des pneumatiques afin de les identifier et de les classifier. Une caméra Ultra HD prend des clichés, tandis que 2 profilomètres lasers haute vitesse mesurent les profondeurs de gorges et les diamètres extérieurs et intérieurs. En moins de 1.5 seconde, plus de 40 mesures sont enregistrées pour un seul pneumatique.
Les données récupérées sont ensuite envoyées dans un algorithme d’intelligence artificielle, puis analysées. En l’espace de 3 secondes, la réponse est renvoyée à la machine qui doit alors décider de la destination du pneumatique en fonction de 3 critères : la dimension, la marque et l’usure.
À ce jour, l’entreprise REGOM a développé le système le plus performant en termes de rapidité, de justesse des calculs et de pertinence des prédictions.
2. Les trieurs et le système du tri
Outre les dispositifs de convoyage et de pesée, les trieurs restent la pièce maîtresse du savoir-faire du tri de pneumatiques. En regardant et en touchant les produits, ils sont capables de reconnaître une dizaine de défauts potentiels, en quelques secondes. Leur travail est crucial pour le bon aiguillage des ressources, en fonction de leur état, mais il est, aussi, extrêmement pénible et physique.
Il faut savoir que la machine élimine automatiquement environ 30 % des pneumatiques usagés, ce qui a pour avantages de réduire les manipulations des trieurs et de mieux utiliser leurs compétences au profit de pneus théoriquement éligibles à une seconde vie.
3. Les systèmes informatiques
Un gros travail de développement informatique est nécessaire pour le bon fonctionnement des convoyeurs et de la machine et, ainsi, pour garantir le maintien de cadences très élevées. Toutes les informations collectées sont envoyées dans une base de données connectée à différents outils développés en interne. Le WMS permet notamment d’optimiser la gestion des stocks des pneus valorisés et de faciliter la constitution de paires de pneumatiques. En sortie de machine, après validation du tri secondaire, le pneumatique obtient un code barre, qui facilite son identification et sa traçabilité.
Aussi, des outils de gestion administrative ont été développés en interne pour simplifier le travail de saisie relatif à la facturation. Sont aussi couplés, des outils de reporting optimisant la gestion des équipes, des stocks, du suivi client et des indicateurs de pilotage de l’activité de la ligne de tri.
4. La commercialisation des différentes valorisations
Aujourd’hui, grâce à l’éco-organisme français Aliapur, tous les pneumatiques traités sont valorisés. La création de la place de marché B2B REGOM vise à faciliter la commercialisation et la valorisation des pneumatiques de réemploi, produits usagés promis à une deuxième vie. En fonction de leur taux d’usure, de leur marque et de leur dimension, ils sont répartis sur différents marchés. Chaque année, cela représente plus de 20 % des pneumatiques traités.
Enfin, REGOM développe actuellement une machine de test de pression capable de détecter les micro-fuites et les défauts sur les carcasses internes. Le but est d’industrialiser, mais, surtout, de faciliter le second tri, effectué uniquement sur les pneumatiques éligibles à une seconde vie.
